Festival

Cinéma du réel 2017
39eme édition du festival international de films documentaires

Affiche Cinéma du réel 2017
Conception graphique : Dasein d'après la charte du Centre Pompidou
Infos

Le 24/03/2017
à 21h21

Salles du Cinéma du réel

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris
Entrée du festival par la Piazza du Centre Pompidou

Cinéma 1 : accès par la mezzanine, au niveau du contrôle d’accès au musée et aux expositions
Cinéma 2 : niveau -1
Petite Salle : niveau -1

Luminor Hôtel de ville
20 rue du Temple
75004 Paris

Forum des images 
Forum des Halles
2 rue du Cinéma
75001 Paris

et autres salles associées

ATTENTION
Le Centre Pompidou sera ouvert le mardi 28 mars 2017 pour accueillir les projections du festival Cinéma du réel !
 
Entrée du festival par le Centre Pompidou (Piazza)
 
Tarifs :
Centre Pompidou, Forum des images, Luminor Hôtel de ville

Plein Tarif : 6 euros
Tarif réduit : 4 ou 5 euros
 
Carnet de 5 séances : 17,50 €
Carnet de 10 séances : 29 €
Carnet de 20 séances * : 44 €
 
* Etudiants de moins de 26 ans, demandeurs d’emploi et seniors
 
Chaque carnet de 10 et 20 séances acheté inclut une séance en VàD offerte par Universciné
 
Billets en vente sur le site et aux caisses du Centre Pompidou à partir du 15 mars 2017.
Billets également disponibles sur www.centrepompidou.fr
 
Centre Wallonie-Bruxelles :

Entrée libre dans la limite des places disponibles
 

À l’écoute de la diversité des écritures, des formes et des idées, Cinéma du réel prend chaque année le pouls de la création documentaire.

À travers des films inédits, des rétrospectives et un programme thématique, cette 39e édition du festival met l’accent sur ceux qui ont dû braver nombre d’obstacles pour parvenir jusqu’à nous, donner à voir et à entendre d’autres regards, d’autres voix.

Ainsi, le festival naviguera entre le meilleur de la production documentaire récente (à travers quatre sections compétitives), mettra en perspective l’héritage de cinéastes – des plus mythiques (Jean Rouch) aux plus irréductibles (Charles Burnett, Hailé Gérima, cinéastes ayant participés au mouvement « L.A. Rebellion », la thaïlandaise Ing K) – explorera le réel avec pour dénominateurs communs la dissonance, la contestation et la critique (qu’elle soit sociale, économique ou politique).
Traitant des minorités en lutte, affrontant la censure, décentrant le point de vue, les films de la programmation se jouent des formes et des stratifications classiques pour mieux bousculer les esprits et renverser le regard. Une création qui sonne irrémédiablement comme un engagement. Car en 2017 plus que jamais, Cinéma du réel se propose de garder conscience, esprit et yeux bien ouverts. 

Programme

Les compétitions

Quatre sections compétitives :

  • Compétition Internationale 
  • Compétition française 
  • Compétition internationale Premiers Films 
  • Compétition internationale Courts métrages

Évènement : Atelier de conversation de Bernhard Braunstein

Inédit, première mondiale

La caméra de Bernhard Braunstein (coréalisateur de The Benevolent Dictator présenté en compétition au festival en 2016) s’est immiscée pendant 2 ans dans des ateliers de conversation en français assurés par les équipes de la Bibliothèque publique d’information : une leçon d’humanité et de vivre ensemble.
Une projection sera organisée le dimanche 26 mars en présence du réalisateur, des protagonistes du film et des bibliothécaires de la Bpi.
 

Andrea Tonacci : l’intégrale

Décédé en décembre dernier, Andrea Tonacci, italien de naissance, avait fait du Brésil sa terre d’adoption, de cœur, de combat et de création. Sous nos latitudes, il se fait notamment connaître en 1971 avec le film Bang Bang, présenté à Cannes.
Sous la dictature, il devient une des figures du “Cinema Marginal” brésilien. Au fil des années, sa pratique cinématographique s’oriente vers le documentaire et embrasse d’une façon très personnelle un peuple, une lutte : celle des indigènes d’Amazonie.

Programmé par Patricia Mourão et Gustavo Beck
 

Rebelles à Los Angeles : un nouveau cinéma afro-américain / Hommage à Charles Burnett et rétrospective Hailé Gérima

À partir de la fin des années 60, à l’Université of Southern California (UCLA) de Los Angeles, des groupes d’étudiants africains et afro-américains s’assemblent en ateliers destinés aux “minorités” américaines, à leur expérience et à leurs communautés. Leurs films donnent images et voix à une population noire que le cinéma dominant ignore ou cantonne à ses stéréotypes. Recherche de récits libres des conventions hollywoodiennes, pratiques de l’indépendance et engagement esthétique et politique marquent les œuvres de ce mouvement informel. Dans le même temps s’affirment les styles et les propos éminemment singuliers de cinéastes – tels Charles Burnett et Hailé Gérima – dont les filmographies, menées non sans difficultés là où règne l’entertainment, critiquent et recomposent le “récit national” de l’Amérique… et au-delà.

En collaboration avec la UCLA et le Jeu de Paume.
Programmé par Marie-Pierre Duhamel, 
En présence de Charles Burnett (Centre Pompidou) et Hailé Gérima (Jeu de Paume).
 

Ing K – À l’œuvre

Cinéaste, journaliste et écrivaine, la thaïlandaise Ing K a toujours manié la caméra pour défendre la liberté d’expression de son peuple. Conflits religieux (Citizen Juling, 2008), représentation d’une dictature corrompue et sanguinaire en forme d’adaptation de Macbeth (Shakespeare Must Die, 2012), la caméra d’Ing K ne craint pas la répression. Et quand bien même elle en est victime, elle en fait œuvre, comme en 2013 avec Censor Must Die, comme si chaque coup porté renforçait l’endurance de la cinéaste.

Programmé par Nicole Brenez
En présence d’Ing K
 

Section thématique : Dé/montage(s)

Une programmation conçue comme un jeu de construction, objet mutant et flexible, construit de films impossibles à circonscrire. Leur dénominateur commun : le montage comme territoire de liberté et création, qui déconstruit et reconstruit la narration, en assemblant formats et genres différents. Avec des films de Raoul Ruiz, Peter Kubelka, Robert Beavers…

Programmé par Federico Rossin
 

Hommage : Centenaire Jean Rouch

En 2017, nous fêterons le centenaire de la naissance de Jean Rouch (1917-2004), l’un des pères fondateurs du festival. À cette occasion, un éclairage particulier sera donné sur l’œuvre de Rouch : les enregistrements sonores. Une sélection d’enregistrements, nombreux et inédits, sera présentée sur des bornes d’écoute. Une séance viendra également illustrer l’aspect sonore de l’œuvre filmée. En partenariat avec la Fondation Jean Rouch et le Comité du film ethnographique et le concours de la Bibliothèque nationale de France.

Une installation vidéo donnera également à voir des films de cinéastes et artistes, tous inspirés du travail de Jean Rouch (avec la collaboration de Pascale Cassagnau).
 

Et aussi…

Low-Fi Chronicles: In between
Une installation inédite par Christophe Berhault (peintre, plasticien) et Vincent Dieutre (cinéaste) avec la complicité du musicien Daniel Freitag et de l’acteur Geoffrey Carrey

Une histoire en images
journée de débat public sur la sauvegarde des images contemporaines

Arrested Cinema
L’observatoire des cinémas en résistance

ParisDOC
Le festival pour les professionnels

Ciné-concerts

Séance en audiodescription
Séance gratuite accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes avec casque (distribution en début de projection) autour d’un film inédit.
En collaboration avec la Mission lecture et handicap de la Bpi.

Séances et événements hors-les-murs…
Retrouvez les films du réel lors de séances présentées et animées par les réalisateurs en région parisienne, en France, tout au long de l’année !



Retrouvez tout le programme détaillé du festival sur le site du Cinéma du réel 
 

Affiche Cinéma du réel 2017

Retrouvez tout le programme détaillé du festival sur le site du Cinéma du réel 

Publié le 13/02/2017 - CC BY-SA 4.0