Glossaire

Appartient au dossier : Planète Manga : Guide de voyage

Parlez-vous Manga ?

Souvent, les amateurs de mangas utilisent un vocabulaire bien à eux, mêlant des termes japonais et des anglicismes.

jeune-fille entrant en criant, onomatopées
Ubunchu, Hiroshi Seo, CC by NC

Anime et OAV : On parle d’animes (prononcer « animés »), et non pas de mangas, pour désigner les dessins animés japonais. En français, on parle parfois de japanimation. Un OAV (pourOriginal Animation Video) est un anime sorti directement en dvd.

Fan Service : Pour durer, une série doit de temps en temps brosser ses lecteurs dans le sens du poil. C’est ce qu’on appelle le fan service : il s’agit de clins d’oeil aux lecteurs, de scènes érotiques, ou de digressions humoristiques, toujours superflus mais fort appréciés du public. 

Mangakissa ou café manga : Dans ces établissements très répandus à Tokyo, les clients ont accès pour une poignée de yens à des ordinateurs, des boissons, et surtout à de pharaoniques collections de mangas (jusqu’à 30.000 volumes). Les cafés mangas sont ouverts jour et nuit et ils tiennent parfois lieux d’hôtel de fortune pour les banlieusards qui ont raté le dernier train ou les jeunes désargentés.

Otaku : Ce terme désigne les personnes qui consacrent une part importante de leur temps libre à un hobbie comme les mangas, les jeux-vidéos ou les animes. Le terme japonais a une connotation un peu péjorative, ce qui n’est pas forcément le cas en français. Le mangaGenshiken relate les aventures des membres d’un club d’otakus.

Scanlation et Fansub : Les scanlations (ou scantrads) sont des traductions réalisées par des fans, organisés en teams qui scannent, traduisent, retouchent et publient en ligne leurs oeuvres japonaises favorites. On parle de fansub lorsqu’il s’agit d’animes qui sont sous-titrés. Même si ces fichiers sont souvent retirés après la sortie officielle d’une édition française, il s’agit bien entendu d’une pratique illégale. 

SD (super deformed) : Version grotesque et miniaturisée d’un personnage de manga. Certains auteurs aiment jongler entre un style SD et un dessin plus traditionnel au sein d’un même récit, comme Tsukassa Hojo (City Hunter) ou Kozue Amano (Aria).

Seyiu : Ces comédiens de doublage sont souvent de véritables stars qui doublent à la fois des dessins-animés, des jeux-vidéos ou des films étrangers. Les jeunes femmes en particulier ont leurs groupies et leurs fan-clubs. Des personnages de seyiu apparaissent dans des séries comme Seiyuka et Bakuman.

Tankobon : Au Japon, les mangas sont prépubliés dans d’épais magazines spécialisés comme le célèbre Weekly Shonen Jump. Les séries les plus populaires paraissent ensuite sous formes de volumes reliés individuels comportant 150 à 200 pages appelés tankobon.

Yonkoma : Le Yonkoma est un genre de manga (généralement humoristique) né au début du XXe siècle, composé de quatre cases verticales qui rappellent les comic strips américains. Parmi les Yonkomas publiés en France, on peut citer K-On! ou encore Mes voisins les yamadas.

Yomitachi : Le fait de lire debout dans un lieu public. Il s’agit d’une pratique répandue au Japon dans les librairies ou les bureaux de tabac. Les lecteurs de mangas français s’y adonnent souvent dans les grandes surfaces culturelles pour lire le dernier numéro de leur manga favori.

Publié le 16/04/2012 - CC BY-SA 4.0

Rédiger un commentaire

Les champs signalés avec une étoile (*) sont obligatoires

Réagissez sur le sujet