Série

Murs frontières : Israël-Cisjordanie

En écho au parcours photographique Amexica, le mur frontière  proposé au niveau 2 de la bibliothèque, du 3 septembre au 19 octobre 2015, nous vous présentons quelques murs frontières dans le monde.

Photographie couleur du mur entre Israël et la Cisjordanie
Barrière de séparation israélienne, Ingmar Zahorsky [CC-BY-NC-ND 2.0], via Flick’r

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Depuis la chute du Mur de Berlin, les murs frontières ne disparaissent pas, mais au contraire se multiplient. Certaines de ces barrières sont connues : le mur entre le Mexique et les États-Unis, justement ou celui séparant Israël et la Cisjordanie. D’autres le sont moins, comme le «mur de sable» dans le Sahara occidental, ou encore les barrières qui séparent l’Inde du Bangladesh et du Pakistan.

Israël-Cisjordanie

Au printemps 2002, le gouvernement d’Ariel Sharon prend la décision de construire une clôture anti-terroriste de 730 km. Elle a pour objectif de protéger Israël des attentats-suicides qui se sont multipliés au début des années 2000.
À certains endroits, c
‘est un véritable mur de béton de 9 m de haut, à d’autres, c’est une simple clôture.
Censé longer la frontière avec la Cisjordanie selon la ligne verte de 1949, le tracé s’en éloigne. Il a été immédiatement remis en cause par les populations situées du « mauvais côté » mais aussi par la Cour internationale de justice et la Cour suprême Israélienne, elle-même, qui dénonce un tracé inapproprié dans la région de Jérusalem notamment. Le tracé définitif est officialisé en avril 2006.  Les différentes condamnations ont fait évoluer son parcours à la marge sans toutefois remettre en cause son existence.

Publié le 12/09/2015

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