Projection

Kafr Qar’a, Israël / Aqabat-Jaber, vie de passage
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film Aqabat Jaber, vie de passage, d'Eyal Sivan
Aqabat-Jaber, vie de passage, d'Eyal Sivan
Infos

Le 22/11/2015
à 20h00

Cinéma 2

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 

Plein tarif : 4€
Tarif réduit : 2 €
Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou
 

Contacts

Conception et organisation
Florence Verdeille
Service Cinéma de la Bpi
01 44 78 44 52
florence.verdeille@bpi.fr

Communication
contact.communication@bpi.fr
 

Présentation Eglal Errera et Eyal Sivan
 
 

Programme

Kafr Qar’a, Israël, de Nurith Aviv et Egla Errera, France/Allemagne,1989, 66′
Les Arabes israéliens restent cette partie mal connue du peuple palestinien et cette autre partie de la société israélienne dont on parle peu, depuis la création de l’état d’Israël en 1948 – ils sont aujourd’hui quelques 750 000 musulmans, chrétiens et Druzes qui représentent 17 % de la population totale d’Israël. Citoyens israéliens, la plupart d’entre eux entendent le rester, même dans l’hypothèse de la création d’un Etat palestinien à côté de l’état d’Israël. Les images de la vie quotidienne d’un village, Kafr Qar’a (8500 habitants musulmans – situé à une soixantaine de kilomètres de Tel Aviv) alternent avec le récit des personnages de générations différentes. Ainsi a-t-on essayé de présenter une esquisse de ce que pourrait être l’identité Arabe Israélienne.

Aqabat-Jaber, vie de passage, d’Eyal Sivan, France,1987, 81′
Aqabat-Jaber est l’un des soixante camps de réfugiés palestiniens construits par l’ONU au début des années 1950 au Moyen-Orient. Situé à trois kilomètres au sud de Jéricho, c’était alors le plus grand camp du Moyen-Orient. La plupart de ses 65.000 habitants venaient de villages du centre de la Palestine détruits en 1948. La guerre de 1967 poussa 95% de cette population à fuir vers l’autre rive du Jourdain. Les traces de la guerre et les effets d’érosion du désert accentuent le contraste entre les refuges abandonnés et les cabanes encore habitées, Aqabat-Jaber devient une ville fantôme. Tourné en 1987, quelques mois avant l’Intifada, ce film raconte l’histoire d’une génération deshéritée, élevée dans la nostalgie d’endroits qu’elle n’a jamais connus et qui n’existent plus. L’histoire d’une solution temporaire devenue mode de vie permanent. Un film sur la mémoire et la parole nostalgique, un témoignage sur le vécu de l’absence.

 

Publié le 20/07/2015 - CC BY-SA 4.0