Série

Appartient au dossier : L’EPSAA ose la récup’

L’EPSAA ose la récup’ 4/5 : L’herbier de papier

Avec cette image, notre série présente une technique créative et décorative : le paper-cut.

Dans ses programmes de formation des futurs designers l’EPSAA tient compte des contraintes sociétales, économiques et écologiques qui s’imposent à notre société. L’école sensibilise à travers sa pédagogie aux problématiques liées à l’environnement et s’attache à dispenser des enseignements éco-responsables, par exemple, en travaillant à partir de matériaux de récupération. Les enseignants de l’EPSAA animent par ailleurs des ateliers pour les amateurs. Lors du week-end Osez la récup’ qui se tient à la Bpi les 6 et 7 octobre 2018, le public peut s’exercer à l’art du papier découpé lors de deux ateliers. Parallèlement, il peut découvrir quatre projets d’étudiants exposés dans les espaces de la bibliothèque.
Notre série vous propose de découvrir en image la démarche à l’origine de ces créations engagées.

Fleur en papier
© Elise Toublanc

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Le paper-cut ou papier découpé est une technique ancestrale, graphique et décorative, qui permet de créer des effets modelés et des reliefs étonnants. Elle est d’abord pratiquée en Chine, au Japon ou au Mexique selon différents procédés, puis en Europe à partir du 16e siècle.
Au 18e siècle, le papier découpé se répand parmi les classes bourgeoises notamment lorsqu’il est utilisé pour servir l’art de la silhouette, avant que la photographie ne se développe. Il devient ensuite un art populaire et inspire de nombreux artistes comme Hans Christian Andersen ou Henri Matisse. Il se retrouve également dans le cinéma d’animation de Lotte Reiniger (Les Aventures du prince Ahmed en 1926), de René Laloux (La Planète sauvage en 1973) ou de Michel Ocelot (Princes et Princesses en 2000). Aujourd’hui, il est très apprécié des marques de luxe telles que Chanel, Hermès ou Dior.

En atelier, le papier découpé se pratique soit manuellement avec des ciseaux et des cutters, soit avec des outils comme une découpeuse laser pour une découpe beaucoup plus fine.
L’intérêt du paper-cut en amateur est qu’il peut être pratiqué facilement par des gens non-initiés. Avec des techniques simples et sans connaissances particulières, simplement guidés par l’enseignant, les participants obtiennent un résultat en quelques heures et repartent avec leur produit fini.
Le paper-cut permet aussi de travailler en recyclage en utilisant par exemple des revues destinées au pilon. C’est le cas lors des ateliers qui se déroulent à la Bpi.
 


En savoir plus :

Plus d’informations sur ateliers paper-cut à la Bpi :

Plus d’informations sur l’événement Osez la récup’
 

Publié le 26/09/2018 - CC BY-NC-SA 4.0

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