Série

Appartient au dossier : Père et fils, les duos intimes de Grégoire Korganow

Père et fils : Didier et Léo, 2012

Didier et Léo, les deux personnes à l’image, sont père et fils. « Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’un fils ? Quel est le lien qui les unit ? », s’est demandé le photographe Stéphane Korganow dans sa série Père et Fils (2016). Balises vous en propose quelques clichés, à l’occasion de la projection du film Quelque chose des hommes, de Stéphane Mercurio (2015), en juin 2016 à la Bpi. Pour ce film, la cinéaste s’est glissée avec sa caméra dans l’intimité de ces hommes au cours des séances de prises de vue du photographe.

Portrait d'un père et son fils, torses nus
Didier et Léo, France, 2012 © Grégoire Korganow

Cliquer en haut à droite pour agrandir l’image.

« Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’un fils ? Quel est le lien qui les unit ? Le sang ? L’amour ? La transmission ? L’héritage ?  Je photographie des pères, de 30 à 80 ans, debout, torse nu, avec leur fils de quelques mois pour les plus jeunes ou entrés dans la cinquantaine pour les plus âgés. Ils sont proches, souvent peau contre peau. En regardant ces portraits, on recherche les ressemblances. On scrute les traits du visage, on compare les gestes, les attitudes. On imagine une histoire. On tente de percer le mystère de la relation. La nudité des corps jette le trouble, brouille un peu les pistes. »

Grégoire Korganow, à propos de sa série

Publié le 08/06/2016 - CC BY-SA 3.0 FR

Pour aller plus loin

Couverture du catalogue "Père et fils"

Père et Fils

Grégoire Korganow
Les Belles Lettres, 2016

Grégoire Korganow conçoit ses images comme une invitation à regarder les failles, les apories, les désordres contemporains. Il s’intéresse au hors champ, à l’infime. Le corps, ses stigmates et ses métamorphoses sociales occupent une place centrale dans son œuvre. Sa forme est instable et volontairement permissive, inclusive. L’immersion et l’expérimentation déterminent le dispositif. C’est pour lui la condition d’une image précise et suggestive. Il préfère à une forme manifeste, une photographie plus ambiguë et fragile qui laisse le spectateur libre de ses opinions, de son parcours. [Résumé de l’éditeur]

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