Série

Appartient au dossier : Je suis pas mort, je suis là

Migrations #6 : Les rails, Naïma

À partir du 16 février 2016, nous vous proposons de découvrir chaque jour une photographie tirée du travail de la photographe Laetitia Tura, intitulé Je suis pas mort, je suis là. Ce projet parcourt les endroits traversés par les migrants africains à travers une série d’images dans lesquelles on distingue les traces légères et éphémères de ceux qui y ont souvent laissé leur vie. 

Voie ferrée à Naïma
Repères – les rails, Naïma, 2012, © Laetitita Tura

Repères – Les rails, Naïma, 2009
(Cliquez l’image pour l’agrandir)

Pour rejoindre Rabat ou Casablanca, certains tentent de monter dans un train de marchandise prés de Naïma. Là, une voie ferrée secondaire dessert une cimenterie. 

Si tu as de la chance tu ne tombes pas. Finalement j’ai eu peur et j’ai préféré continuer à pied. Les rails c’était un repère. J’ai marché, seul. Je m’arrête à minuit et je pleure. Tu te poses sur l’herbe et tu vois la rosée qui se forme, des petites gouttes d’eau. 13 jours de Oujda à Rabat. Ça veut dire que j’ai fait 700 km à pied.
Dakouo S.

Retrouvez l’ensemble des photographies du projet dans le dossier Je suis pas mort, je suis là.

Photographies et textes Laetitia Tura
Extraits d’entretiens réalisés avec Hélène Crouzillat

Publié le 21/02/2016 - CC BY-NC-ND 3.0 FR

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