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La fracture des mouvements noirs
Non-violence et radicalisation dans la lutte pour les droits civiques

L’utilisation de la non-violence, mise en avant par Martin Luther King dès les années 1950, a porté ses fruits dans un certain nombre de campagnes des droits civiques.
King la considérait à la foi comme un moyen et une fin en soi.

Mais à partir des années 1962-1963, la non-violence est de plus en plus remise en cause par une partie des militants noirs.

Rencontre de Martin Luther King et Malcolm X, 1964
Rencontre entre Martin Luther King et Malcolm X le 26 mars 1964, lors du débat au Sénat américain sur le Civil Rights Act. Source : photo Marion S. Trikosko, U.S. News & World Report Magazine [Public domain], via Wikimedia Commons

Radicalisation

Le mouvement Nation of Islam par exemple prône la mise en place d’un état noir indépendant. Malcolm X, assassiné en février 1965, soutient lui dans le cadre de son organisation l’autodéfense des Noirs.

En 1966, la fracture entre les différentes organisations noires est matérialisée par l’opposition du syndicat noir étudiant SNCC et son leader Stokely Carmichael, qui lance en juin 1966 le slogan du « black power », n’excluant pas le recours à la violence.

Publié le 28/08/2013 - CC BY-SA 4.0

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