Animaux, humains : associons-nous !
Notre sélection de ressources

La Bpi vous présente jusqu’au 22 octobre une première sélection de ressources, accompagnée d’une bibliographie, en lien avec le cycle de conférences « Nous et les autres animaux ».

© Bpi

Les animaux font partie intégrante de l’histoire humaine. Ils vivent à nos côtés mais notre espèce s’est imposée à leurs dépens. Trop souvent malmenés et exploités par l’humain, les animaux sont aussi source de fascination et sujet d’attachement.

Il faut attendre le XIXe siècle pour que les animaux soient protégés. La première société protectrice des animaux voit le jour en Angleterre en 1824 : la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals. En France, en 1843, apparaît le premier texte de loi protégeant un animal, en l’occurrence le cheval. Deux ans plus tard, en 1845, est créée la SPA (Société Protectrice des Animaux), première association de protection animale qui s’adapte aux évolutions et aux nouveaux enjeux de la défense des animaux.

En 1850, la loi Grammont est le premier texte de loi français qui tend à la protection des animaux avec toutefois un regard anthropocentré. Un siècle plus tard, dans les années 1970, l’animal est considéré comme un « sujet sensible » ; c’est un début qui conduit, vingt ans plus tard, à l’apparition et au développement de la notion de bien-être animal. Selon le Code Civil, depuis avril 2014, les animaux demeurent des « biens meubles » mais leur est reconnu le statut d’ « êtres vivants doués de sensibilité ». Beaucoup de progrès restent à faire car trop d’animaux souffrent dans les laboratoires, les élevages terrestres et marins, des animaux de compagnie sont lâchement abandonnés par leurs propriétaires… Le braconnage et le commerce illégal d’espèces souvent menacées perdurent. Peu à peu le droit animalier évolue, l’attention apportée à l’animal change, y compris envers le plus petit, le plus lointain : abeille, mollusque… Les chercheurs y sont pour beaucoup.

Fondée dans les années 1930 par les biologistes Konrad Lorenz (1903-1989) et Nikolaas Tinbergen (1907-1988), l’éthologie apparaît en France dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette nouvelle science étudie l’évolution du comportement animal. L’intelligence et les émotions des animaux sont évoquées et étudiées ; on leur reconnaît — plus particulièrement aux mammifères et aux oiseaux — une personnalité, un sens de l’empathie, des langages. Ils ont le sens du collectif et vivent en communauté comme c’est le cas des insectes. La déclaration de New York (19 avril 2024), signée par 287 chercheurs, va plus loin car elle édicte que les vertébrés et aussi les invertébrés « ont aussi une forme de conscience ».

Depuis quelques années, certains animaux (singes capucins, chiens) sont de véritables auxiliaires de vie auprès de personnes en situation de handicap. D’autres, après un dressage spécifique, sont maintenant considérés comme des soignants : ils apaisent et apportent du réconfort à des personnes souffrant de troubles de la parole, d’isolement.

Pour en savoir plus, profitez de notre sélection de ressources disponible jusqu’au 22 octobre à l’espace Sciences au niveau 2 de la Bpi, et venez assister à notre cycle de conférences « Nous et les autres animaux ».

Au programme :
Lundi 21 octobre à 19h • Les animaux partenaires des humains
Lundi 25 novembre à 19h • Apprendre des animaux pour préparer l’avenir
Lundi 2 décembre à 19h • Droit des animaux et de l’environnement : comment les (ré)concilier ?

Publié le 11/09/2024 - CC BY-SA 4.0