Bibliographie : les intelligence(s)
À l’occasion de la Fête de la science (3-13 octobre) qui explore les intelligences, les bibliothécaires de la Bpi vous proposent une sélection de ressources sur les intelligences sous toutes ses formes, jusqu’au 4 novembre.

Au singulier, déjà, le mot intelligence a plusieurs définitions. Il s’agit de connaître, de comprendre, d’être en mesure de s’adapter à des situations nouvelles et de résoudre des difficultés. C’est aussi faire preuve de discernement et de réflexion. À cela s’ajoute des compétences cognitives qui permettent de raisonner, avoir un esprit critique, une excellente mémoire. En fonction de l’âge, il existe aussi différentes façons d’être intelligent·e.
En 1983, le psychologue américain Howard Gardner propose la théorie des intelligences multiples et en annonce huit formes différentes : linguistique, logico-mathématique, spatiale, musicale, corporelle-kinesthésique, interpersonnelle, intrapersonnelle et naturaliste. Certains scientifiques remettent en cause cette théorie, par manque de preuve, et préfèrent parler de « compétences intellectuelles ».
La lettre « s » apparaît : les intelligences. Il y aurait ainsi d’autres formes d’intelligences. L’espèce humaine perdrait donc sa singularité et ne serait plus l’unique détentrice de cette intelligence qui fascine tant.
Depuis une centaine d’années, l’éthologie – étude du comportement animal et humain – révèle que les animaux communiquent, s’adaptent et utilisent des outils. Vivant parfois en communauté, ils ont développé des stratégies de chasse, de défense et transmettent des savoir-faire aux plus jeunes. Les biologistes quant à eux, étudient le comportement des végétaux qui interagissent eux aussi grâce à leurs racines pour se transmettre, par exemple, des nutriments. Le mycélium des champignons entretient aussi des relations avec ces mêmes racines. Tel un réseau de neurones, les sols renferment de multiples connexions.
L’irruption de l’intelligence artificielle et son appropriation par le grand public modifie notre rapport au savoir et c’est toute l’organisation de la société qui est à son tour bouleversée. Pleine de promesses pour certains, source d’interrogations pour d’autres, l’IA demeure à ce jour dépendante de l’humain qui la conçoit et l’enrichit. Sera-t-elle en mesure un jour de supplanter l’intelligence humaine ?
Pour en savoir plus, découvrez notre sélection de ressources jusqu’au 4 novembre dans l’espace Philosophie (niveau 3) ou bien consultez la bibliographie complète en ligne !
Publié le 02/10/2025 - CC BY-SA 4.0