Bibliographie • Journée mondiale du refus de la misère
La Bpi s’associe à ATD Quart Monde pour la journée mondiale du refus de la misère, cette année sous le thème « Agir ensemble contre la maltraitance sociale et institutionnelle » en vous proposant des ressources sélectionnées par nos bibliothécaires.

La Bpi s’associe à ATD (Agir Tous pour la Dignité, autrefois Aide à toute détresse) Quart Monde dans le cadre de la Journée mondiale du refus de la misère, célébrée chaque 17 octobre depuis la reconnaissance de cette manifestation par l’ONU en 1992.
Fondé en 1957 par Joseph Wresinski, prêtre diocésain français d’origine polonaise, et aujourd’hui présent dans plus de 30 pays, le mouvement ATD Quart Monde rassemble les personnes qui luttent contre l’extrême pauvreté pour construire une société plus juste et respectueuse des droits fondamentaux, afin que chacun·e retrouve sa dignité.
Ce dernier concept était très cher au fondateur qui mettait en exergue, dans la pauvreté, non seulement le manque de ressources économiques, mais aussi celui des besoins nécessaires pour vivre convenablement et échapper à l’exclusion du système social et humain des sociétés. Dans Les Principes directeurs sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme rappelle que, selon le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, la pauvreté est la « condition dans laquelle se trouve un être humain qui est privé de manière durable ou chronique des ressources, des moyens, des choix, de la sécurité et du pouvoir nécessaires pour jouir d’un niveau de vie suffisant et d’autres droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux ».
En 2025, la journée mondiale du refus de la misère est dédiée à la lutte contre la maltraitance sociale et institutionnelle. Les personnes en grande (ou en très grande) précarité subissent au quotidien des stigmatisations, des préjugés, des a priori sur leurs conditions de vie, sur leur aspect, entre autres, et cela même de la part des institutions qui devraient les soutenir et les aider face aux difficultés. C’est ce que l’on peut définir comme un « terrible paradoxe », tel que le rappelait une journaliste du Monde, Claire Ané, dans son article sur ATD Quart Monde du vendredi 20 septembre 2024 « La maltraitance institutionnelle, amplificateur de pauvreté ».
Pour en savoir plus, retrouvez notre sélection de ressources jusqu’au 31 décembre en Sciences sociales (niveau 3 de la Bpi) ou bien consultez la bibliographie en ligne.
Publié le 21/10/2025 - CC BY-SA 4.0