Balises n°4

Balises n°4 explore les enjeux actuels du féminisme dans le domaine des luttes sociales, de l’écologie, de la conquête de l’intime, de l’art ou encore de l’éducation, pour accompagner le cycle de rencontres « Le féminisme n’a jamais tué personne ». Politique, ce numéro l’est également quand il parcourt la ville avec des écrivains invités pour le festival Effractions, quand il part à la rencontre des personnages filmés par Helena Třeštíková ou Pierre Creton, et quand il passe au crible la société de surveillance avec l’artiste Hito Steyerl.

couverture de Balises numéro 4
Image de couverture : © Jeanne Menjoulet sur FlickR, CC BY 2.0

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Dossier politique

À quoi sert encore d’être féministe alors que l’égalité entre hommes et femmes est inscrite dans la loi française et dans le droit international ? À cette question, l’écrivaine et journaliste Benoîte Groult répondait : « parce que le féminisme n’a jamais tué personne et que le machisme tue tous les jours ». De fait, harcèlement, viols, féminicides persistent et s’accompagnent encore d’atteintes aux droits fondamentaux des femmes et d’innombrables inégalités.

Mais le féminisme 3.0 riposte en France, en Pologne, aux États-Unis, au Chili, en Argentine, en Inde. Manifestations, performances, hashtags, vidéos en ligne, podcasts et nouvelles recherches universitaires donnent à la réflexion sur l’émancipation féminine et les questions de genre une profondeur inédite. Ces nouvelles formes de mobilisation offrent aux revendications féministes des outils neufs pour atteindre, enfin, l’égalité réelle entre les genres.

Le partage des territoires

Il est aussi question de lutte pour l’égalité et la justice dans le livre Octobre Liban de Camille Ammoun (2020), qui raconte comment la révolte sociale transforme le rapport des habitants à la ville de Beyrouth. Dans le roman La Tannerie de Celia Levi (2020), l’appropriation des territoires est également un enjeu politique nous explique le journaliste Mickaël Correia. Ces deux auteurs seront invités lors du festival Effractions 2021.

Les territoires de l’intime patiemment cartographiés par la documentariste tchèque Helena Třeštíková, à qui La Cinémathèque du documentaire consacre une rétrospective, ainsi que les mondes ruraux que parcourt le documentariste Pierre Creton, mis à l’honneur pendant le festival Cinéma du réel, incitent quant à eux à regarder d’un œil toujours curieux et bienveillant les personnages qui les habitent. Devenir égaux, vivre ensemble et consolider nos liens : c’est ce à quoi nous vous invitons en 2021.

Retrouvez ces articles et des ressources complémentaires sur balises.bpi.fr.

Publié le 13/01/2021 - CC BY-SA 4.0