La désobéissance civile : notre sélection de ressources

Le service Civilisations vous propose une valorisation sur le thème de la désobéissance civile à découvrir jusqu’au 7 avril au niveau 2 de la bibliothèque.

Au carrefour des sphères du droit, de l’éthique et du politique, l’acte de désobéissance civile affirme la liberté de l’individu de s’opposer à une norme ou à la loi. Le renouvellement des formes de désobéissance politique réinterroge le processus démocratique en cette période de crise de la représentation politique. 

La désobéissance civile est une des nombreuses formes de désobéissance politique. L’origine anglo-américaine du terme (civil disobedience) renvoie au caractère non violent de l’acte. La désobéissance civique, autre terme introduit par le philosophe Etienne Balibar n’exclut pas à priori un recours à la violence.

De façon paradoxale,  désobéir à la loi, dans certaines circonstances, « n’est pas une négation du droit, mais la condition de celui-ci » (Hans Kelsen, philosophe du droit pragois). En 1961, le nazi Adolf Eichmann répondait à son procès pour justifier ses actes: “ Tout était parfaitement légal !”  L’acte de désobéissance civile renvoie à la responsabilité individuelle face à l’application d’une loi.

Comment déterminer si une loi est juste ? La désobéissance civile est-elle un signe de fragilité des institutions ou une forme de participation démocratique à l’élaboration de la loi ?

La Bpi vous propose d’explorer ce thème à travers une sélection de documents à consulter à l’espace philosophie et religion (niveau 2 de la bibliothèque) jusqu’au 7 avril 2020.

Vous pouvez aussi consulter en ligne ou télécharger la bibliographie accompagnant cette valorisation.

Publié le 06/09/2020 - CC BY-SA 4.0