Les films de l’été sur Les yeux doc

Retrouvez les 5 films les plus consultés sur Les yeux doc cet été et rencontrez en cette fin de saison un peintre japonais, de jeunes franciliennes, des flâneurs parisiens, des youtubeuses américaines et un enseignant-chercheur lyonnais.

J’suis pas malheureuse © Laïs Decaster

Avec un cocktail à la main, allongés sur un transat ou dans leur baignoire, les spectateurs ont regardé des films leur offrant, nous l’espérons, un dépaysement en cette coupure estivale. Akeji, le souffle de la montagne est le portrait du maître japonais Akeji Sumiyoshi et de sa femme Asako. N’ayant pas de descendants, Akeji transmet avec ce film son héritage, celui de la pratique ancestrale de la peinture et de la calligraphie. Pour son film J’suis pas malheureuse, Laïs Decaster a filmé plusieurs années une bande de filles (la sienne) avant de proposer un film choral audacieux sur la jeunesse et l’amitié féminine. Des classiques du documentaire ont fait leur apparition cet été sur la plateforme. Parmi eux, La Seine a rencontré Paris où riverains, travailleurs et passants se croisent sur un air d’accordéon. Inspiré par les mots de Jacques Prévert, Joris Ivens a filmé dans les années 1950 l’incroyable poésie des bords de Seine. Il faut que ça brille ! Avec Clean with me (after dark), Gabrielle Stemmer réussit le pari de raconter les conséquences psychologiques du patriarcat et du capitalisme sur la vie de femmes mariées par l’intermédiaire de vidéos glanées en ligne d’ultimate cleaning (ménage extrême). Enfin, dans La Lumière des rêves, Marie-Pierre Brêtas propose de rentrer dans l’univers onirique de Michel Jouvet, scientifique à l’origine de la découverte du sommeil paradoxal et fou de félins.

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Le TOP 5 de la rentrée

Akeji © Mille et une

Akeji, le souffle de la montagne

Mélanie Schann, Corentin Leconte, 2021, 72 min

Au plus profond des montagnes japonaises, le peintre Akeji Sumiyoshi et sa compagne Asako vivent à l’écart du monde. Dans leur ermitage, la vie s’écoule hors du temps parmi les animaux et les esprits de la nature.

J’suis pas malheureuse © Laïs Decaster

J’suis pas malheureuse

Laïs Decaster, 2018, 45 min

Depuis son arrivée à l’université Paris-8 Saint Denis, Laïs Decaster a pris l’habitude de filmer le petit groupe de copines, toutes issues d’Argenteuil, en banlieue parisienne, dont elle partage le quotidien.

La Seine a rencontré Paris © Tamasa distribution

La Seine a rencontré Paris

Joris Ivens, 1957, 32 min

Sur un poème de Jacques Prévert dit par Serge Reggiani, La Seine a rencontré Paris est une évocation tendre de la ville vue depuis son fleuve. “C’est pas un fleuve la Seine, c’est l’amour en personne, c’est ma petite rivière à moi, mon petit point du jour, mon petit tour du monde, les vacances de ma vie.”

Clean with me (after dark) © La Fémis

Clean with me (after dark)

Gabrielle Stemmer, 2019, 21 min

Sur les réseaux sociaux, des centaines de femmes se filment en train de faire le ménage chez elles. Pour ce film de fin d’études au département montage de la Fémis, Gabrielle Stemmer expérimente la forme du desktop documentary (film dont l’action se déroule sur le bureau d’un ordinateur).

La Lumière des rêves © Sanosi Productions

La lumière des rêves

Marie-Pierre Brêtas, 2022, 83 min

À la rencontre de Michel Jouvet, découvreur du sommeil paradoxal et chercheur passionné par l’étude des rêves, La Lumière des rêves est un portrait de son monde intérieur, des enjeux de sa recherche scientifiques et des drames qui ont marqués sa vie.

Publié le 13/09/2023 - CC BY-SA 4.0