Les yeux doc à midi : du cinéma gratuit tous les vendredis

Chaque vendredi à midi, la Bpi vous propose des séances de cinéma gratuites pour découvrir le meilleur du catalogue national de films documentaires !

Image du film Selfie d’Agostino Ferente, diffusé le 19 novembre à midi (© Magnéto Presse)

Du numérique au grand écran

La plateforme numérique Les yeux doc – spécialement conçue pour les bibliothèques et leur public – diffuse un catalogue de films témoignant de la remarquable diversité du cinéma documentaire. Mais saviez vous que, chaque vendredi, la Bpi vous propose avec « Les yeux doc à midi » de voir gratuitement, sur grand écran, quelques-unes des pépites de ce catalogue ?

La jeunesse à l’honneur du programme d’automne

De septembre à décembre 2021, Les yeux doc à midi vous propose notamment un cycle intitulé Jeunesse(s). Être jeune, vivre son enfance, traverser l’adolescence, devenir adulte : les vingt-cinq premières années de l’existence sont décisives dans la construction de soi. Les quatorze séances présentées permettent de voir ou de revoir des documentaires qui montrent les difficultés, les tourments, les espoirs et les tragédies des premiers temps de la vie aux premiers pas dans l’âge adulte.

Trois thématiques autorisent un parcours dans différents pays : la vie de famille, l’éducation, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte. Il n’est pas question de donner une vision de la jeunesse mais plutôt d’appréhender chaque situation, chaque histoire, chaque rencontre, chaque parole, chaque chemin de vie dans sa singularité. Cette diversité interroge et nous interroge sur ce temps de la vie, commun à tous et différent pour chacun.

À l’affiche en novembre et décembre

Rendez vous les 12, 19, 26 novembre et les 3, 10 et 17 décembre pour assister aux séances gratuites Les yeux doc à midi en salle Cinéma 2, forum -1 du Centre Pompidou (accès Piazza avec pass sanitaire)

Vendredi 12 novembre

Manuel de libération, d’Alexander Kouznetsov
Le film est tourné à Tinskaya, une « station » de Sibérie orientale située à 400 km de Krasnoïarsk. Au pays du goulag fleurissent les instituts médico-pédagogiques, où sont hébergés de jeunes adultes tout juste sortis de l’orphelinat. Selon le Code civil russe, ceux qui ont été diagnostiqués déficients mentaux sont placés sous la tutelle de l’État et déchus de leurs droits de citoyens.

Vendredi 19 novembre

Selfie, d’Agostino Ferrente
En septembre 2014, dans un quartier de l’Ouest napolitain, un adolescent en scooter a été abattu par un policier. Cette bavure est restée impunie. Agostino Ferrente a lié connaissance avec deux amis de la victime, deux garçons de 16 ans à qui il demande de se filmer et de filmer leur vie quotidienne à l’aide de téléphones portables.

Vendredi 26 novembre

Examen d’État, de Dieudo Hamadi
À Kisangani (République démocratique du Congo), le film suit Joël préparant son examen d’État (équivalent du baccalauréat français), incontournable voie d’accès à un emploi autrement mieux rémunéré que celui de manutentionnaire au grand marché de la ville qu’il occupe actuellement.

Vendredi 3 décembre

La Mort de Danton, d’Alice Diop
Un bouchon entre les dents, Steve, un jeune adulte noir, fait des essais de diction. Ce n’est pas un jeu. Il est inscrit dans une des meilleures écoles parisiennes de théâtre, où, manifestement, il n’est pas parvenu à trouver sa place.

Vendredi 10 décembre

Ici, je vais pas mourir, d’Edie Laconi et Cécile Dumas
Ici, c’est la « salle de consommation à moindre risque », la salle de shoot, qui a ouvert en octobre 2016 dans un bâtiment de l’hôpital Lariboisière, à Paris.

Vendredi 17 décembre

Le Fils, d’Alexander Abaturov
Bouleversé par la mort de son cousin Dima, tué en 2013, à 21 ans, d’une balle dans la tête lors d’une mission des Forces Spéciales Russes au Daghestan, Alexander Abaturov filme le régiment du défunt. 

Publié le 09/11/2021 - CC BY-SA 4.0