86e Prix de la presse écrite Albert Londres : notre sélection

À l’occasion des Prix Albert Londres, et de la cérémonie de remise des prix le 4 décembre, la Bpi vous propose de découvrir des articles autour des thématiques abordées par les 7 journalistes présélectionnés pour le 86e Prix de la presse écrite.

© Benjamin Geminel / Hans Lucas

Les sept journalistes présélectionnés sont Romain Boulho , Julie Brafman, Romain Colas, Lorraine de Foucher, Julien Gester, Guillaume Pajot et Arthur Sarradin. Consultez leurs articles dans notre dossier spécial sur la plateforme Europresse !

Pour accompagner ce dossier, nous vous proposons également 7 ressources numériques en lien avec les thématiques abordées dans les articles. Certaines ressources sont également accessibles depuis chez vous !

Publié le 13/11/2024 - CC BY-SA 4.0

Le tournant éducatif et la (dé)politisation du journalisme culturel en Russie

L’article traite des aspects politiques des changements dans le journalisme culturel en Russie dans les années 2010 et au début des années 2020. Il se concentre sur l’émergence de médias culturels à tendance éducative (tournant éducatif) dans le contexte de la réaction politique et de la monopolisation de l’information, de la culture et de la production de connaissances par l’État russe commencé durant le troisième mandat de Vladimir Poutine. Trois périodes de dynamique politique dans le journalisme culturel sont identifiées : la pénétration de sujets politiques dans les médias culturels pendant les manifestations anti-Poutine de 2011-2012 (politisation du culturel), le déplacement ultérieur des controverses politiques dans l’espace du discours culturel (culturalisation du politique) et l’émergence de nouveaux médias décoloniaux dans le contexte de la guerre en Ukraine (repolitisation du culturel). La recherche est fondée sur des entretiens avec des éditeurs des médias culturels à vocation éducative.

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Liban - Identités, pouvoirs et conflits

« Au coeur de l’actualité depuis plusieurs décennies, le Liban occupe une place à part sur l’échiquier du Moyen-Orient, position parfois accentuée par les clichés véhiculés par les Occidentaux : « Les Libanais descendent des Phéniciens », « Le Liban était la Suisse du Moyen-Orient », « Le Liban est francophile », « La guerre civile était une guerre de religions », « La présence massive de réfugiés syriens est un danger pour le Liban ».
Les idées reçues sont aussi renforcées par le décalage surprenant entre la beauté naturelle de ce pays et la violence de son passé récent, et par la profondeur de son histoire pluri-millénaire alliée à sa proximité culturelle avec l’Europe.

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Sociologie de la drogue

La consommation de substances psychoactives, réputées engendrer la toxicomanie, classées comme « stupéfiants » par le droit, est un fait social établi : l’usage de ce que l’on nomme communément les drogues (héroïne, cocaïne, etc.) s’est développé en Occident au XIXe siècle pour s’y diffuser massivement à partir des années 1950. Cette pratique sociale courante demeure le plus souvent récréative et occasionnelle, mais un certain nombre de consommateurs en font un usage régulier, parfois compulsif.Quels sont les déterminants de la massification récente de la consommation de drogues ? Comment comprendre le comportement d’un individu continuant une pratique dont il voudrait, souvent, pouvoir se défaire ?

Drogue et criminalité : une relation complexe

Concevoir la question des drogues illicites en dehors de leur contexte criminel est difficile. Certaines questions reviennent immanquablement: prendre de la drogue pousse-t-il vraiment à la délinquance? Existe-t-il des drogues aux propriétés criminogènes ? Pourquoi un toxicomane se tourne-t-il vers la criminalité ? Quelles sont les meilleures façons d’intervenir auprès des personnes qui ont de graves problèmes de consommation?

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Aung San Suu Kyi, l'armée et les Rohingyas

À partir du mois d’août 2017, une offensive de l’armée birmane a provoqué le départ de plus de 624 000 Rohingyas vers le Bangladesh. Tandis que les Nations unies qualifiaient les violences à l’origine de cet exode de nettoyage ethnique, le monde entier découvrait le sort de cette minorité musulmane de Birmanie.
Comment comprendre l’attitude d’Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et figure centrale de la lutte pour la démocratie en Birmanie, aujourd’hui à la tête du gouvernement birman, passée d’un quasi silence à un discours mensonger ayant pour effet de couvrir les exactions de l’armée ?

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La loi du 13 avril 1850 ou lorsque la Seconde République invente le logement insalubre

La loi du 13 avril 1850 sur le logement insalubre a été votée par l’Assemblée législative à la suite d’un long combat des partisans de mesures d’Assistance que les républicains s’étaient engagés à prendre en 1848. Pour faire admettre la loi, ses promoteurs en ont volontairement limité la portée. La définition de l’insalubrité reste peu précise. L’ensemble du dispositif s’appuie sur la décentralisation et la responsabilité de l’expertise repose sur les capacités des Conseils municipaux. L’application de la loi à Paris va cependant en modifier le sens en conférant les compétences au préfet de la Seine. La mesure retenue est la condition d’expropriation publique en cas de causes d’insalubrité extérieure. La loi devient alors un moyen juridique de transformer la ville.

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La chronique judiciaire : Mille ans d’histoire

Cette étude pluridisciplinaire sur la chronique judiciaire répond aux questionnements portant sur la représentation de la justice. L’imaginaire judiciaire de l’Ancien régime permet-il d’avoir un regard critique de l’institution, sacralisée à l’extrême ? Lorsque le procès entre dans l’espace public, le regard porté sur la justice change. Au cours de la deuxième moité du XIXe siècle, avec la publicité des audiences criminelles et l’avènement d’une presse de masse va naître la chronique judiciaire.