La pollution marine : notre sélection de ressources

La Fête de la science revient pour sa 32e édition, du 4 au 14 octobre, sur la thématique Océan de savoirs. A cette occasion, la Bpi vous propose une sélection de ressources consacrée à la pollution marine.

© Maeva Tissot / Bpi

La Fête de la science 2024 « Océan de savoirs » est l’occasion d’appréhender plusieurs disciplines : la géographie, l’écologie humaine, la biodiversité marine, la cartographie… et d’alerter sur les menaces dont l’océan est l’objet. Alors même qu’il recouvre les deux tiers de la surface du globe, notre meilleur allié pour lutter contre le réchauffement climatique supporte de multiples activités humaines qui mettent à mal son équilibre.

Le « septième continent », gigantesque plaque de déchets plastiques de plusieurs milliers de tonnes, s’est formé et dérive au nord-est de l’océan Pacifique. En réalité chaque océan est colonisé par des pollutions qui suivent les courants (gyres) et adoptent la forme d’un vortex. Les éléments plastiques atteignent même les profondeurs que l’on imaginerait moins impactées. Il n’en est rien : les déchets en plastique y sont les plus importants et plus pernicieux car, en se dégradant, ils évoluent en microbilles lesquelles polluent davantage les fonds marins. Ingérées, elles saturent aussi l’estomac des animaux aquatiques jusqu’à provoquer leur mort. De plus, les filets de pêche perdus en mer constituent des pièges redoutables pour les espèces marines qui en restent prisonnières.

La circulation des bateaux de croisière et des cargos à travers toutes les mers du globe rejettent des hydrocarbures. Les déchets chimiques, en absence de retraitement, constituent aussi des nuisances considérables pour la faune et la flore marines. L’installation de parcs éoliens pose également question aux scientifiques car la pollution sonore des pales peut nuire à l’équilibre et à la quiétude des animaux vivant à proximité.

Un autre type de pollution plus sournoise sont les espèces invasives (végétales ou animales) qui envahissent et font disparaitre des éco-systèmes marins. Exemple avec le crabe royal du Kamtchatka qui est un véritable prédateur.

Heureusement, on assiste à des prises de conscience : des mesures juridiques sont en cours d’élaboration à l’échelle internationale et les moyens scientifiques et technologiques se mettent peu à peu en place. Que de défis pour les scientifiques ! Pour sauvegarder les océans, il y a matière à susciter des vocations.

Pour en savoir plus, retrouvez notre sélection de ressources jusqu’au 2 novembre à l’espace Sciences, au niveau 2 de la Bpi, ou bien consultez notre bibliographie complète en ligne !

Publié le 02/10/2024 - CC BY-SA 4.0