Respectons-nous les animaux ?
Notre sélection de ressources

En lien avec le cycle de conférences « Nous et les autres animaux », la Bpi vous présente jusqu’au 10 décembre une seconde sélection de ressources accompagnée d’une bibliographie.

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L’augmentation de la population humaine réduit considérablement les espaces naturels dans lesquels évolue la faune sauvage. La mise en place de réserves ou parcs naturels est une garantie pour les animaux mais les menaces demeurent : braconnage, trafics illégaux, pollutions diverses. Partout, les pressions agricoles et minières se poursuivent au mépris des biotopes. Cependant, dans certaines régions, pour faire face au développement du tourisme, que ce soit en bord de mer ou en montagne, des zones de tranquillité sont délimitées pour préserver la quiétude de la faune, en particulier les juvéniles : protection de nids à même le sol ou des œufs de tortues enfouis dans le sable, zones de passages de bouquetins ou d’oiseaux. La réduction des éclairages permet aussi aux animaux qui résident en zone urbaine d’évoluer plus sereinement la nuit et aux oiseaux migrateurs de garder leur cap.

Sommes-nous prêts à ralentir notre activité humaine pour laisser le peu d’espace sauvage vierge à la faune et à la flore ?

Le temps est compté. Le dernier rapport du World Wild Fund (WWF) datant d’octobre 2024 mentionne que « 73% des populations de vertébrés sauvages ont décliné depuis 1970 ». Si la biodiversité est menacée, l’espèce humaine l’est également.

Heureusement, les scientifiques, premiers lanceurs d’alerte, savent rendre compte de leurs observations et enquêtes de terrains. Les études au plus près des animaux révèlent leurs comportements complexes, leurs intelligences, leurs savoir-faire, sans oublier leurs sensibilités. Plus nous comprendrons les animaux, mieux nous intégrerons que nous sommes à leur hauteur et mieux nous saurons les protéger.

Toutefois, en Europe, et tout particulièrement en France, l’amour porté aux animaux domestiques n’évite ni les milliers d’abandons en période estivale, ni les actes de maltraitance.

Le bien-être animal est-il correctement considéré ? Depuis la dernière rentrée scolaire, l’enseignement moral et civique en classe primaire (CP) intègre la notion de respect dû aux animaux et au vivant. Plus largement « la notion de bien-être animal est une préoccupation croissante » qui nécessite une réglementation adaptée et respectée. Hélas, ce n’est pas encore toujours le cas.

Pour en savoir plus, retrouvez notre sélection de ressources à l’espace Sciences, au niveau 2 de la Bpi, jusqu’au 10 décembre, ou bien consultez la bibliographie en ligne !

Publié le 23/10/2024 - CC BY-SA 4.0