10 ressources numériques sur la civilisation aztèque

À l’occasion de l’exposition proposée par le Musée du Quai Branly Mexica, des dons et des dieux au Templo Mayor, la Bpi vous propose 10 ressources numériques sur l’histoire de la civilisation aztèque.

Photo de Luis Domenech sur Unsplash

Pour consulter ces ressources dans leur intégralité, pensez à consulter notre mode d’emploi  .
Certaines ressources sont consultables depuis chez vous !

Retrouvez également toutes nos ressources : Balises, Eurêkoi et le Replay, disponibles en libre accès.

Atlas de l’Amérique précolombienne

Une synthèse sur les différentes civilisations de l’Amérique précolombienne, chacune présentée dans son contexte historique et régional. Les Mayas, les Incas, les Aztèques, ainsi que les peuples d’Amazonie et de l’Arctique sont présentés à l’aide de plus de 120 cartes, plans, documents et infographies qui dévoilent leur diversité, leur organisation, leurs dynamiques et leurs échanges.

Consultable de chez vous (voir la Bpi chez vous)

Les Aztèques

Une présentation de cette civilisation qui occupait le Mexique actuel, massacrée par les conquistadors.
L’ouvrage décrit leur système de gouvernement, le fonctionnement de leur société, la place occupée par la religion ainsi que l’art et la littérature.

Les Aztèques

Sacrifices humains, siège de Tenochtitlan, serpent à plumes : la civilisation aztèque a ses images d’Épinal, qui tendent à masquer des réussites plus subtiles. À la tête d’un grand empire politique et économique, mais aussi héritiers des cultures antérieures à la leur dont ils ont brillamment fait la synthèse et parfois même amélioré les apports, les Aztèques ont su développer une pensée et une vision du monde profondément originales, qui trouvent des échos jusque dans la culture du Mexique contemporain.

Consultable de chez vous (voir la Bpi chez vous)

La légende des soleils : mythes aztèques des origines

Le mythe des origines du monde selon les Aztèques, issu du texte nahuatl (la langue des Aztèques) La Légende des Soleils, et du manuscrit de L’Histoire du Mexique, saisit par des corsaires français sur un galion espagnol avant de se retrouver chez le cosmographe d’Henri III.Les Aztèques adoraient le soleil… Non seulement ce lieu commun est littéralement idiot, mais surtout il permet de faire l’économie d’aller véritablement à la rencontre des récits fondateurs des anciens Mexicains. Les clichés suffisent généralement à se faire une opinion, et il est rarissime que l’on se risque à aller plus loin.Les deux textes présentés ici tentent l’aventure. Tous deux donnent à entendre la voix des Aztèques telle qu’elle a été sauvegardée, percellaire mais bien vivante, au moment même de la Conquête. Ils sont les témoins d’une parole, d’une pensée, d’une idéologie complexe et colorée, toutes emplies du sentiment poignant de la précarité de toute vie, écrasée par le poids du temps : les quatre premiers Soleils ont été anéantis, et le cinquième âge est lui aussi condamné. Ces récits, nimbés d’une poésie hallucinée, dévoilent un univers imaginaire fantastique né d’une expérience singulière de la vie.

Consultable de chez vous (voir la Bpi chez vous)

Histoire de la conquête du Mexique : la découverte et la chute de l’Empire aztèque, 1519-1521

L’historien américain William H. Prescott fait revivre la conquête foudroyante de l’empire aztèque par Hernando Cortés au début du XVIe siècle en un récit qui dépasse tout ce que les romanciers auraient pu inventer. En 1519, une petite armée espagnole débarque au Mexique. Aidés par une Indienne qui devient leur interprète et la maîtresse de Cortés, ces hommes arrivent à exploiter les dissensions entre les tribus. En quelques semaines, la capitale est prise et l’empire de Montezuma est défait… Les Aztèques, persuadés que les Espagnols sont des êtres surnaturels, descendants du dieu Quetzalcoatl, sont en partie sous leur emprise. Mais ils se soulèveront à plusieurs reprises contre leurs colonisateurs… Faisant preuve d’une érudition sans faille, William H. Prescott fut le premier historien à reconnaître le génie propre des civilisations précolombiennes. Cent cinquante ans après, son œuvre continue à faire référence. Ce premier tome dépeint la découverte de l’empire aztèque jusqu’en 1547.

Consultable de chez vous (voir la Bpi chez vous)

Les victimes du sacrifice humain aztèque

La grande majorité des victimes du sacrifice aztèque étaient des guerriers capturés sur le champ de bataille selon des règles strictes. D’abord, on les intégrait symboliquement dans la cité. Puis, assimilés à du gibier et aux Mimixcoas mythiques, ils étaient immolés pour alimenter le soleil et la terre principalement, mais en même temps ils expiaient leurs fautes et gagnaient un au-delà glorieux. On examine aussi les autres grandes catégories de victimes : esclaves, enfants, condamnés à mort, personnes libres, marginaux divers, qui, eux, expiaient en incarnant des divinités qui mouraient et ressuscitaient.

L’impossible description ? Les funérailles de Moctezuma

Les indications concernant les funérailles de Moctezuma sont contradictoires : on trouve de bréves mentions de funérailles solennelles, mais les sources indiennes tardives préfèrent insister sur un cadavre encombrant et objet de mépris. Le Codex Tudela propose une version atypique, mais ses images correspondent plutôt aux enquêtes générales des premiers évangélisateurs, dont le Codex Magliabechi fournit une tout autre interprétation. Il faut alors glaner des informations dans les chapitres consacrés aux rites funéraires préhispaniques en général ou aux funérailles des prédécesseurs de Moctezuma. Mais ces difficultés révèlent plutôt que la description des funérailles de Moctezuma est un exercice historiographiquement impossible à l’époque coloniale.


Nos autres ressources en libre accès

Raymuno Gómez Solorzano, Ingeniero Ricardo Payro Jene, Campeche, Peter Lowe / CIMMYT, Flickr

Escale dans le Sud du Mexique, berceau du maïs

Sur Balises, le webmagazine de la Bpi

Le maïs est l’aliment central de la cuisine traditionnelle mexicaine, classée au patrimoine immatériel de l’humanité. S’il est présent dans des plats aussi délicieux que le pozole, le huarache ou les tamales accompagnés de huitlacoche, le maïs sert avant tout à la confection de l’aliment indispensable à tout repas : la tortilla. Élément culturel majeur, il permet une lecture de la société mexicaine dans son ensemble. La Bpi vous propose une escale dans le Sud du pays, berceau du maïs.

Amexica, le bilan humain du mur

Sur le Replay de la Bpi

Le mur de séparation entre les Etats-Unis et le Mexique a un prix humain élevé. Plus de 10 000 clandestins ont laissés leur vie en tentant de passer de l’autre côté depuis une vingtaine d’années. Depuis 2006, la guerre de la drogue au Mexique comptabilise plus de 80 000 morts et 27000 disparus… Pour les habitants de la région également, le bilan est lourd. Les maquiladoras, grandes firmes américaines autrement appelées “usines-tournevis”, emploient, côté Mexique, une main d’oeuvre essentiellement féminine à prix sacrifié. La surveillance même du mur suppose de nombreuses patrouilles, des milices, autant d’organisations gourmandes en hommes…

Chavela Vargas. By Secretaría de Cultura Ciudad de México from México – _AN_2664, CC BY-SA 2.0, Wikimedia Comons

Question sur la chanteuse mexicaine Chavela Vargas

Sur Eurêkoi, le service de questions-réponses en ligne

« Je recherche des romans et films documentaires sur la chanteuse mexicaine Chavela Vargas à l’exception de Frida Khalo qui l’a côtoyée. »

Publié le 08/07/2024 - CC BY-SA 4.0