Norman Foster : notre sélection de ressources

Norman Foster est l’une des figures emblématiques du courant High-Tech – bien qu’il apprécie peu cette appellation – aux côtés de Richard Rogers, l’architecte du Centre Pompidou avec Renzo Piano.

Né à Manchester en 1935, ils rencontre Richard Rogers à Yale aux Etats-Unis. Ils partent ensemble sur les traces de Franck Lloyd Wright et de Louis Kahn puis, de retour en Angleterre, ils fondent la Team 4 (active entre 1963-1967) avec Su Brumwells et Wendy Cheesman, leurs futures épouses.

Ils assimilent la haute technologie à une technosphère susceptible de contrôler les effets destructeurs du monde industriel par une économie que Norman Foster souhaite compatible avec la vie sur terre. Ce faisant, il inscrit sa démarche dans celle de l’architecte américain Richard Buckminster Fuller, auquel Foster s’associe à l’occasion de plusieurs projets. Sa compréhension élargie de la notion d’environnement à l’échelle de la nature et de l’ensemble de la biosphère fait rapidement partie de son identité dès les années 1960 et 1970, à l’heure où la société industrielle s’éveille aux défis environnementaux. En 1967, Foster fonde l’agence Foster Associates, devenue Foster and Partners en 1992, dont les compétences élargies couvrent l’ingénierie, l’urbanisme et le design. L’agence s’est confrontée à toutes les typologies, montrant depuis le milieu des années 1980 une prédilection pour la grande échelle, le XXL avec gratte-ciel, gares et aéroports, ouvrages d’art, bureaux, logements, musées, stades, hôpitaux, usines, bâtiments publics et signant des bâtiments tels que l’immeuble HSBC de Hong Kong, l’hôtel de ville de Londres, le Gherkin, un gratte-ciel au centre de la ville, l’aéroport international de Pékin, le Campus Apple Park à Cupertino aux États-Unis, le Musée national Zayed à Abu Dhabi aux Émirats arabes.

Aujourd’hui, l’agence, de renommée mondiale, compte 1800 collaborateurs et travaille sur plusieurs centaines de projets. Norman Foster reçoit le prix Pritzker en 1999. Dans sa croissance ininterrompue, Norman Foster déclare d’un côté que « d’un point de vue environnemental, il vaut mille fois mieux réhabiliter un bâtiment existant » et, de l’autre, travaille avec l’Agence spatiale européenne et la NASA sur les habitations lunaires et martiennes.

Récemment, la finale de la coupe du monde de football au Qatar s’est jouée dans le Lusail Stadium, signé Foster and Partners. En France, nous lui devons le viaduc de Millau, le Carré d’art de Nîmes, l’ombrière du vieux port de
Marseille et, depuis peu, le musée archéologique de Narbonne, le Narbo Via.

Pour découvrir ou redécouvrir le travail de Norman Foster – et à l’occasion de l’importante rétrospective que le Centre Pompidou lui consacre – la Bpi vous propose une sélection de ressources et ouvrages à découvrir au niveau 2 de la bibliothèque jusqu’au 7 août 2023. Vous pouvez également consulter en ligne ou télécharger en PDF une bibliographie réalisée par nos bibliothécaires.